Le Bon Créneau

impulsé par l’ADRESS

LeBonCreneau

Auto-école sociale Le Bon Créneau

 

Petit descriptif du projet

Le Bon Créneau est une auto-école sociale, installée dans la région de Rouen depuis janvier 2012. Elle aide les personnes en grande difficulté sociale ou financière à obtenir le permis de conduire, et lève ainsi un frein à l’emploi et à l’insertion. Elle propose un prix proportionnel aux moyens financiers de l’élève, et un accompagnement spécifique. La formation est plus longue que dans une autoécole normale, mais adaptée à chaque élève.

Aujourd’hui, elle emploie 4 salariés et a déjà aidé 55 personnes à obtenir leur permis de conduire.

 

« La Fabrique à initiatives nous a permis d’échanger avec les acteurs parties-prenantes du dispositif sur les particularités de l’auto-école et de pouvoir respecter la réglementation de cette activité. Ça a été un réconfort d’avoir des professionnels de l’ESS pour nous accompagner. »
Sophie Mopin, directrice de l’auto-école sociale Le bon créneau

L’Aspic, une association locale de prévention spécialisée remarque que les autoécoles classiques sont peu accessibles à son public (capacités d’apprentissage, maîtrise de la langue, moyens financiers). Or, le permis de conduire représente un réel levier d’intégration pour ses bénéficiaires. Il existe une centaine d’autoécoles sociales en France qui répondent à ce besoin, et l’Aspic souhaite évaluer l’opportunité d’en créer une en Haute-Normandie.

L’Aspic fait appel à la Fabrique à initiatives portée en Normandie par l’ADRESS, pour étudier la pertinence d’une auto-école sociale autour de Rouen.

La Fabrique mobilise alors les futurs prescripteurs de l’autoécole (Pôle emploi, missions locales, …), les financeurs potentiels et le Conseil Général : le besoin est validé, un tarif maximal est fixé pour le permis, et le seuil de rentabilité est identifié.

Il ne reste plus qu’à inventer des contenus pédagogiques adaptés aux futurs élèves : la FARE (Fédération des associations de la route pour l’éducation) et la Fédération des motards en colère sont mobilisés pour leurs savoir-faire.

Après la validation de l’étude d’opportunité, Sophie Mopin, une ancienne conseillère d’éducation, récemment reconvertie en monitrice d’auto-école, est recrutée pour porter le projet. Elle doit alors mener l’étude de faisabilité afin de définir les modalités de fonctionnement et les profils des futurs bénéficiaires. Cette étude dure 5 mois, auxquels il faut rajouter 5 mois pour sécuriser les financements. C’est en janvier 2012 que l’autoécole est créée, sous le statut d’association, afin de pouvoir bénéficier de subventions et adhérer au réseau FARE.

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